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VENDREDI 15 SEPTEMBRE
Paris 18ème – 19h – Bibliothèque La Rue, 10 rue Robert Planquette, M° BLANCHE
Afin de tuer dans l’œuf tout début de contestation qui pourrait remettre en cause son existence, l’Etat n’hésite plus à dissoudre associations et collectifs militants. C’est ce que nous avons pu voir avec la dissolution récente des soulèvements de la terre suite a la demande du syndicat d’agriculteur d’extrême droite, la FNSEA. Mais comment aller plus loin que la simple indignation et que les pétitions ? Alors que les soulèvements de la terre ont pris la décision d’attaquer la dissolution en justice cela semble paradoxale de lutter contre ce qui nous oppresse en utilisant les institutions des oppresseurs.
La discussion permettra d’échanger entre nous des différentes possibilité de s’organiser sans l’Etat et sans rien lui demander.
Comment partir à l’assaut du ciel ?
SAINT-BRIEUC – La Serre (Chemin de la Planche) – À partir de 18 heures
SAMEDI 16 SEPTEMBRE
DOUARNENEZ – La Cantate (1 bd Camille Réaud) – À partir de 16 heures
19h : Cantine en soutien aux personnes incarcérées et aux inculpé·es du 8/12 20h : Projection-discussion autours de courts métrages (sur la répression dans les quartiers et autres)
19h30 : Discussion sur la répression antiterroriste animée par Contre Attaque. Avec un inculpé des SDT, une inculpée du 8/12, des comités de soutien et La Quadrature du Net. Repas , bar et musique !
MARDI 19 SEPTEMBRE
Peyrat-le-Château
Projection du film Relaxe suivie d’un débat et infos sur la mobilisation internationale concernant le procès des camarades.
BERRIEN – Librairie L’Autre-Rive – À partir de 18 heures 30
L’Association « Mots Passants, Pas Sage » dévoilera son spectacle intitulé « Parlons d’autre chose » en soutien auxInculpé·es du 8/12. Présentation de l’Affaire du 08/12 Discussion-débat et infokiosque
JEUDI 21 SEPTEMBRE
Limoges
Projection du film Relaxe suivie d’un débat et infos sur la mobilisation internationale concernant le procès des camarades.
SAINT-GANTON – Ferme de la Rochelle – À partir de 17 heures
Festival Bouge Ton Bal ! Conférence gesticulée, contes, discussion sur l’affaire du 8/12, expo photo, infokiosque.
CAMPÉNÉAC – Le Nôom – À partir de 18 heures
Concert : Mc Pounz (Rap Poétique) & Emeline tout court (histoire à chanter debout) Spectacle de clown sur l’affaire du 8/12 Atelier de sérigraphie Entrée et bar : prix libre
SAMEDI 23 SEPTEMBRE
pantin (93) – à partir de 16h
Soirée de soutien aux inculpé·es du « 8 décembre » au Centre Paris Anim’ Montparnasse (Jardin Atlantique, 26 allée du Chef d’Escadron de Guillebon, 75014) — discussion à 16h avec L’Envolée et La Quadrature du Net, puis grand concert de 18h à 23h : https://www.agendamilitant.org/Concert-de-soutien-aux-inculpee-es-du-8-12.html.
Gaillac (81) – 18h
Un loto pro-compost ?
Un loto c’est rigolo, on fait des quines, des doubles quines et des cartons pleins. On se raconte des chiffres, on rencontre ses voisins, on boit l’apéro, on gagne des lots… Gagner le gros lot c’est difficile, surtout tout seul. Si on s’allie, qu’on s’organise en groupe, on a plus de chance de gagner un lot, et on peut le partager. Mais en France, bizarrement, quand on fait ça, on peut se faire accuser de terreau. Et il y a des lois anti-terreau. Et même si on a encore rien fait, ni quine, ni carton, avec ces lois on peut se retrouver en prison, seul.e, longtemps.
Nous on est plutot pro-compost et on aime les copaines, les trucs où on s’organise en groupe pour gagner et partager. Partager la joie, mais aussi nos expériences, nos peurs, nos idées.
Alors le 23 septembre on organise un loto pro-compost, à Gaillac au Discount (accès parking d’AlphaCan, Ch des Balitrands). Pour partager ce qui nous opprime, ce qui nous libère et pour se faire des copaines, gagner des plantes et des livres, manger, boire un jus et… et se sentir moins seul.e.s !
Loto en soutien aux Inculpé.es du 08.12.2020, inculpé.es par une répression d’État qui tente de faire taire toute contestation sociale, toute remise en question de l’État, et donc toute idée et pratique révolutionnaire. Leur procès se tiendra à Paris du 3 au 27 octobre.
De 18h à 22h vient quiner au Discount. Cartons à prix libre il y aura à manger et des softs à prix libre aussi Lots : Plants, plantes, livres et autres trucs trop cools !
Le 4 juillet 2023, au sein la 16ème chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris, spécialisée dans les affaires terroristes, se tenait une audience de fixation en vue du procès de 7 personnes pour « délit d’association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes de terrorisme » qui se déroulera en octobre 2023.
À toutes les organisations, collectifs autonomes, militant·es et syndicats attachés à la justice sociale.
Nous sommes des proches, ami·es, familles et soutiens, et nous mobilisons depuis le 8 décembre 2020 pour soutenir les personnes ciblées par l’opération antiterroriste de cette même date.
Cette affaire sera jugée très bientôt, du 3 au 27 Octobre 2023.
Nous vous appelons à vous mobiliser concernant cette « Affaire du 8 Décembre » et plus généralement contre l’extension sans précédent de l’arsenal antiterroriste. Merci de prendre le temps de lire et de partager cette invitation.
L’ISOLEMENT CARCERAL DE LIBRE FLOT RECONNU ILLEGAL
Ce 4 avril 2023, au Tribunal Adminstratif de Versailles1, 2 ans et 3 mois après le 1er recours déposé au Tribunal Administratif, mais aussi 1 an après la fin de la grève de la faim de Libre Flot ayant déclenché sa sortie de l’isolement et de prison, a eu lieu une audience pour juger de la légalité de la mise à l’isolement carcéral de Libre Flot pendant un an et demi. Ce recours, pour lequel le jugement en référé/en urgence lui avait été refusé, s’attaquait au renouvellement du régime d’isolement lors de son incarcération en préventive en décembre 2020, validé tous les 3 mois par le directeur de la prison de Bois d’Arcy ainsi que par ses supérieurs de l’administration pénitentiaire. Mais ce recours portait également contre le renouvellement validé par le garde des sceaux, Dupont-Moretti, à l’issue d’un an d’isolement pénitentiaire.
Pour rappel, le directeur du Centre pénitentiaire, lors d’une audience à ce sujet, avait lui-même reconnu que peu importe les démarches légales qui seraient entreprises, il ne serait pas décisionnaire, ayant des directives venant « d’au-dessus », cherchant par là à faire comprendre à Libre Flot et ses avocat.es que la décision était politique et par là-même à se dédouaner de sa propre responsabilité.
je fais partie des sept personnes qui ont été mises en examen à la suite de ce fameux « coup de filet dans l’ultragauche » le 8 décembre 2020.
Depuis plus d’un an, l’institution judiciaire s’est abbatue sur nous avec une férocité et une violence inouie. Aujourd’hui, je suis réellement, profondément fatiguée et désemparée face à cette machine à broyer. Nous avons connu des conditions d’incarcération particulièrement rudes avant d’être libéré.es. Nos amis, familles, entourages, se sont tour à tour auditionner par la DGSI, l’instruction continue de faire exister un « groupe » quand bien même l’absence de lien entre plusieurs d’entre nous a été prouvée et surtout un projet qui n’existe nulle part ailleurs que dans le récit construit par la DGSI. Si quelques entorses à la loi ont pu être démontrées, celles-ci remontent à 8 mois avant nos arrestations et aujourd’hui encore, personne ne comprend quels seraient les éléments qui enclenchent nos arrestations ce 8 décembre.
Depuis le début de cette procédure, chacun des accès à nos droits a dû faire l’objet d’une rude bataille pour être arraché. Je suis d’abord rentrée en procédure pour dénoncer les fouilles à nu systématiques à chaque fin de parloir dont je faisais l’objet et que le chef d’établissement refusait de m’enlever. Je n’ai pu avoir accès au dossier qu’au bout de 5 mois après avoir fait appel sur le refus des juges d’instruction de me le donner et ce alors qu’ils m’avaient déjà plusieurs fois auditionné. Toutes les nullités déposées par mes avocat.es, portant principalement sur la légalité des méthodes d’enquête utilisées à notre enconre, se sont vues rejetées.
Récemment, nous avons pu obtenir deux nouvelles avancées: la levée des interdictions de communiquer entre Libre Flot et moi, ainsi que la livée de l’isolement. Mais une fois encore, force est de constater qu’elles ont dû être arrachées. La livée des interdictions de communiquer n’intervient qu’au bout de 15 mois de procédure, plus de 3 semaines de grève de la faim et une hospitalisation, quand bien même la relation que nous partageons est clairement établie au dossier. La sortie d’isolement intervient au bout de nombreuses tentatives de procédure pour y mettre fin de la part de ses avocats et surtout dans un contexte dramatique où, désormais alité et ne pouvant plus se lever, il n’est de toutes façons pas à même d’en profiter.
Malgré l’immense soulagement qu’elles provoquent, ces avancées ne peuvent donc pas être considérées comme des victoires. Elles répondent tout juste au minimum de dignité et d’humanité que l’on aurait dû nous octroyer dès le début de nos mises en examen.
La logique judiciaire a jusqu’ici voulu que chacun d’entre nous soit relaché à l’issue de ses interrogatoires devant monsieur Jean-Marc Herbaut. Encore une fois, ce n’est pas le cas de Libre Flot. Il a alors décidé, depuis le début de sa grève de la faim, de déposer chaque jour une demande de mise en liberté, qui ont jusqu’ici toutes été refusées. Dans les motifs invoqués, on retrouve une nouvelle fois l’amalgamisme qu’il ne cesse de dénoncer avec force: « le contexte anxiogène des attentats islamistes ». Ce que demande Libre Flot aujourd’hui à travers sa grève de la faim, ce n’est pas d’arracher des miettes, c’est simplement la fin du traitement d’exception qu’il subit depuis le début, basé uniquement sur son engagement au Rojava. Il demande que l’on cesse de le comparer aux terroristes qu’il a combattu. Il demande, tout comme nous, à pouvoir se défendre correctement.
Monsieur Herbaut, il est temps que cet acharnement cesse. »
C’est avec un ÉNORME soulagement que nous avons appris le transfert de Flo dans un hôpital civil de la région parisienne ce jeudi 7 avril.
Lundi 4 avril, alors que des actions de solidarités et des rassemblements avaient lieu un peu partout en France et en Europe suite à un appel international, ses médecins s’inquiétant de ne pouvoir assurer son suivi médical ont demandé son transfert dans un service spécialisé en nutrition. Pour cela il fallait négocier avec la justice pour lui permettre de quitter les services pénitentiaires. Le juge d’instruction qui avait fermement décidé de maintenir Libre Flot à l’isolement et en détention en février a du accepter après négociations avec les avocat.es sa libération pour raisons médicales.
Hier lundi, alors que rassemblements et actes de soutien se tenaient entre autres à Lille, Albi, Paris, Toulouse, Limoges, Strasbourg, Rennes (le samedi), mais aussi en Grèce, au Danemark, en Allemagne, en Angleterre, au Portugal et avant le rassemblement marseillais aujourd’hui à 19h, notre ami et camarade Libre Flot a décidé de stopper sa grève de la faim.
Nous sommes à la fois soulagé.es pour lui et écœuré.es qu’elle n’ait pu mener, malgré quelques petites victoires, à sa libération.
La fin de sa grève n’entame bien sûr en rien notre détermination. Nous continuerons à nous battre pour la libération de Libre Flot, pour les inculpé.es du 8 décembre, et contre le système policier, judiciaire et carcéral responsable de leur situation.
Communiqué de Libre Flot
Alors que ces presque 16 mois de détention en isolement m’ont laissé beaucoup plus de séquelles à la fois physiques mais surtout mentales et psychologiques que 10 mois de guerre en Syrie,
Alors même que j’ai survécu à la libération de Raqqa, face aux troupes de Daesh défendant bec et ongles la capitale de leur califat,
Je reste estomaqué non seulement de la censure qui est faite autour de ma situation, mais surtout devant le silence vis-à-vis de ma légitime et raisonnable requête au gouvernement français, au PNAT (Parquet National Anti-Terroriste), au juge d’instruction Jean-Marc Herbaut, démontrant ainsi leur choix de me laisser mourir !
Pourtant en ce jour d’anniversaire, après 36 jours de grève de la faim à un moment où mon état de santé devient plus hasardeux que jamais, je fais le choix de la vie comme une renaissance, une nouvelle vie qu’accompagne ce printemps et tourne le dos à un potentiel dénouement fatal. Ce 4 avril 2022 à 18h, j’ai décidé de me réalimenter.
Mais rien ne s’achève maintenant, je demeure enfermé, enterré vivant et plus que jamais, j’espère votre soutien et appelle à la solidarité.
Je réitère que je ne demande qu’à être traité comme tou·te·s les co-inculpé·e·s, à savoir être mis en liberté le temps de pouvoir démontrer le côté calomnieux de cette honteuse accusation terroriste qui ne tient pas la route.
Petite avancée dans le combat que mène Libre Flot pour sa libération : après un mois de grève de la faim, son régime d’isolement a enfin été levé par l’administration pénitentiaire. Il a également obtenu le droit de communiquer avec l’une … Continuer la lecture →
Ce Jeudi 24 mars 2022 les proches de Libre Flot ont été informés de son hospitalisation à Fresnes. Si son moral tient bon, il constate que ses forces s’amenuisaient considérablement ces derniers temps : difficultés à se tenir debout trop … Continuer la lecture →