On revient encore sur le procès de l’affaire du 8 décembre dans laquelle 7 personnes sont jugées à Paris par le parquet national antiterroriste du 4 au 27 octobre (on avait longuement présenté l’affaire et le début du procès dans la première émission d’octobre). On parle des deux semaines écoulées, des interrogatoires à rallonge qui poussent à bout les inculpé.es, la salle qui parvient à faire entendre sa solidarité. Les personnes à la barre, malgré les pressions et le stress, répètent qu’elles contestent la retranscription des écoutes et les déclarations qu’elles ont pu faire lors de leur 96 heures de garde à vue dans les locaux de la DGSI.
On en profite pour revenir sur le travail qui a été fait cette semaine pour montrer comment ces GAV particulièrement éprouvantes constituent des moments de sidérations traumatiques au cours desquels les enquêteurs parviennent à imposer leurs mots et leur récit préétabli dans l’esprit des personnes.