Le procès en appel du 8.12 approche…

En passant

Petit point d’actualité concernant le procès en appel de nos six camarades du 8/12 : celui-ci devait se dérouler en novembre 2025 mais nous avons appris le désaudiencement en juin 2025.    

Une audience de fixation a eu lieu le 5 septembre à la Cour d’Appel de Paris afin de définir les nouvelles dates du procès, qui sont les suivantes :
Du 4 au 7 mai 2026
Du 11 au 13 mai 2026
Du 20 au 22 mai 2026
Les audiences se dérouleront sur des journées entières.

Concernant le lieu, les camarades seront jugé.es à la Cour d’Appel de Paris. La salle qui doit recevoir le procès est très petite (40 places). Les avocat.es ont fait une demande pour avoir une salle plus grande. Affaire à suivre.

Même si on ne pourra pas être toustes présent.es au tribunal, il sera important de se mobiliser à l’extérieur pour afficher notre soutien et empêcher que la justice et l’État nous invisibilisent !

Soutenir le 8/12 ce n’est pas seulement soutenir individuellement ces camarades-ci, c’est surtout lutter contre la répression de toustes. En effet, l’État et l’exécutif attendent beaucoup de ce verdict. Si la caractérisation de terrorisme était validée au cours de l’appel, cela offrirait une jurisprudence inédite pour réprimer les opposant.es au régime. Des personnes ne se connaissant pas toutes et sans projet commun pourraient alors facilement être considérées comme terroristes. Finies les tentatives de dissolution de groupes, l’État pourrait envoyer les membres de ces groupes d’opposant.es directement en prison sous l’accusation d’association de malfaiteurs à caractère terroriste…

Comment aider ?

  • Continuer à vous informer et à en parler autour de vous
  • Distribuer des tracts ou en laisser à disposition dans les lieux militants
  • Rédiger/diffuser des articles dans vos journaux, médias et réseaux. Solliciter vos contacts dans les médias
  • Participer aux réunions publiques des comités de soutien
  • Organiser des discussions : sur les blogs vous trouverez de nombreux écrits, témoignages, émissions de radio, brochures…
  • Faire des collages d’affiches
  • Organiser des événements festifs afin de mobiliser pour le procès en appel
  • Participer et partager la cagnotte https://www.helloasso.com/associations/l-asso-lulle-de-feu/collectes/cagnotte-de-soutien-aux-inculpe-es-du-8-decembre
  • Nous suivre et partager nos publications sur les réseaux sociaux

N’hésitez pas à inventer vos propres manières de soutenir, de mobiliser ou de diffuser l’information ! C’est aussi possible de solliciter les comités de soutien si besoin !

Mail communication et media : 8.12communication@proton.me

Mail des comités : 812support@riseup.net 

soutien-8dec@riseup.net

comiterennes8decembre@riseup.net

[Caen, Montabot] Lecture-discussion : l’affaire du 8 décembre c’est quoi ?

En passant

  

Évènements en soutien aux inculpé.es du 8 décembre 2020. Vendredi 10 octobre à 18h aux Anciens Beaux-Arts de Caen (LaBa, 83 rue de geôle) & dimanche 12 octobre à 14h à la Grange de Montabot (50), 2 impasse de la Bessardière.

L’affaire du 8 décembre 2020 est une opération antiterroriste commanditée par le Ministère de l’Intérieur contre des militant·es désigné·es par ce dernier comme des « activistes d’ultragauche » et mis·es en examen pour « association de malfaiteurs terroristes ».

La DGSI, accompagnée d’unités de polices militarisées (GAO, RAID), a procédé à l’arrestation de neufs personnes aux quatre coins de la fRance – que nous réunissons sous la bannière « libertaires » – dont les engagements politiques étaient divers et dans des régions différentes : soutien aux familles réfugié·es, projets d’autonomie et de lieux collectifs à la campagne, soutien aux victimes de meurtres d’État, squat d’activités politiques et contre-culturelles, écologie et défense de la cause animale, implication dans des Zones A Défendre, activisme dans la scène punk, féminisme, mouvement Gilets Jaunes, etc.

Après de nombreux mois derrière les barreaux, des années de contrôle judiciaire strict et un procès qui finira en mascarade judiciaire en octobre 2023, 6 des 7 inculpé.es font aujourd’hui appel de la décision de justice qui les condamne pour terrorisme. Alors même qu’il a été reconnu qu’il n’y a pas de groupe, pas de projet, pas de cible, l’Etat les condamne pour « intentions supposées ». Ce sont bien leurs idées politiques qui ont été criminalisées.

Au delà de la contestation de ce rendu pour les 6 inculpé-es, c’est aussi et surtout le choix de ne pas laisser s’ancrer cette décision comme une jurisprudence qui permettait à l’État de continuer de réprimer plus férocement encore nos luttes et modes de vie.

L’appel du procès, initialement prévu en novembre 2025, est finalement reporté par la justice à une date ultérieure.

Pour s’informer, discuter, soutenir : retrouvons-nous

Vendredi 10 octobre à 18h aux Anciens Beaux-Arts de Caen : LaBa, 83 rue de geôle 

&

Dimanche 12 octobre à 14h à la Grange de Montabot (50), 2 impasse de la Bessardière

Ces temps de lecture de différents textes sur l’affaire du 8 décembre seront l’occasion d’échanger sur la répression, la prison, l’anti-terrorisme, le Rojava et la solidarité.

Présence d’un infokiosque ; de quelques bouquins en vente dont Anticiper le bruit sec des verrous – lettres de l’isolement de Libre Flot, parues en juin 2025 aux éd. du bout de la ville : et jus de pomme et cidre artisanales à prix libre.

Le soutien financier ira aux inculpé·es du 8/12.

Nous souhaitons que ces moments d’échanges servent également à tisser des solidarités et soulever des questions qui nous aident à réfléchir et agir dans un contexte de répression et de violences d’État qui s’accentuent.

Solidarité face à la répression !

Contact pour les lectures-discussions d’octobre : cidre812(arobas)autoproduzioni(point)net

Sites des comités de soutien : soutienauxinculpeesdu8decembre.noblogs.org & soutien812.net

Sortie du livre : « Anticiper le bruit sec des verrous » de Libre Flot aux Editions du bout de la ville

En passant

Résumé :
En 2017, comme tant d’autres militant.es internationalistes, Florian D. dit Libre Flot s’engage auprès des forces kurdes du Rojava pour défendre la révolution sociale alors attaquée par Daesh. À son retour, il est dans le viseur du Renseignement français qui, obsédé par les personnes revenues du front, échafaude autour de lui une affaire abracadabrante. Le 8 décembre 2020, Libre Flot est accusé avec six autres personnes « d’association de malfaiteurs terroriste ». Incarcéré près d’un an et demi en détention provisoire, il subit la « torture blanche » de l’isolement. Il écrit pour tâcher d’y survivre. Ses textes, d’une humanité bouleversante, auscultent la matière même de la conscience, qui s’atrophie inexorablement quand on la prive d’attachements.

leseditionsduboutdelaville.com

4 ANS DE REPRESSION ET L’APPEL A VENIR

En passant

Le 8 décembre 2020, dans divers lieux à travers toute la fRance, se déployait une opération judiciaire et policière « antiterroriste ». A l’approche de la date anniversaire, on avait envie de faire rapidement le point et donner des news.

Cette opération fût déclenchée suite à la surveillance systématique par la DGSI de personnes rentrant d’un séjour dans une des zones considérées par les services secrets comme « dangereuses ». Un juge d’instruction du Parquet National Anti-Terroriste s’est alors saisit de ces notes blanches et a enquêté ​​par l’intermédiaire de la DGSI, sur des personnes entourant un camarade revenu justement d’un séjour au Rojava. Cette enquête, un dossier d’instruction de 1800 pages, se solde par une vague d’arrestations le 8/12/20, suivie de toutes les conséquences subies depuis 4 ans dont on fait un rappel non exhaustif ici.

A l’issue des arrestations, 14 lieux sont perquisitionnés. Après 96h de garde à vue dans les locaux de la DGSI, sous les pressions psychologiques, les interrogatoires sous médicaments, des pièces falsifiées ou hors contexte, 7 personnes sont inculpées. Elles sont alors déferrées devant le juge d’instruction et 5 d’entre elleux sont placées en détention provisoire.

L’affaire a également impacté de nombreuses personnes autour. 12 personnes en tout ont passé 4 jours en GAV à la DGSI, avec de nouvelles arrestations en février et septembre 2021. Un total de 29 convocations, dont la plupart ont été la menace pour obtenir un permis de visite en prison. Sans compter la quantité de matériel et de biens personnels ou informatique qui ont été saisis pendant les perquisitions et qui, à ce jour, n’ont pas été rendus.

Jusque là les inculpé.es ont fait 47 mois de prison cumulés, une mise à l’isolement, des fouilles à nu, des interrogatoires interminables, des refus de soin, des galères d’accès aux colis, cantine, courrier, etc… pendant l’instruction.

Des remises en « liberté » au compte-goutte, le PNAT faisant appel de la libération de l’un d’entre eux, un autre réussi à sortir après une grève de la faim de 36 jours, passant d’une sortie de l’isolement carcéral à 6 mois de bracelet électronique dans le cadre de son CJ.
Pour l’ensemble, c’est 277 mois de CJ, comprenant le pointage, la limitation géographique des déplacements, l’obligation de résidence, de travail, les rdv avec « binôme de soutien » (éduc et psy) et le SPIP (Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation)…

Pour finir, c’est un total de près de 150 000e de frais comprenant le paiement des avocat.es, la préparation des colis en prison (habits, revues, livres), la thune pour cantiner, puis tous les frais et les déplacements des soutiens. Et tout ce qui ne se quantifie pas : les séquelles physiques et psychologiques, le mépris, les menaces, les pressions, des relations durablement affectées, la surveillance continue…

Seize après-midi d’audience, soit 1 mois de procès, un rendu 2 mois plus tard et les arguments de la juge donnés 9 mois après le rendu ! Tous.tes sont reconnu.es coupables d’« association de malfaiteurs terroriste » et trois d’entre-elleux de « refus de communiquer ses conventions de déchiffrement ».
Iels ont été condamné.es en première instance à des peines allant de 2 à 5 ans de prison, dont 15 à 30 mois de sursis probatoire, impliquant un lourd contrôle médico-social : rdv SPIP, suivi addicto, psy, obligation de résidence, obligation de travail, et donc la menace de faire tomber le sursis en cas de manquement.

Pour 6 d’entre elleux une inscription au FIJAIT (Fichier des auteurs d’infraction terroriste) : contrôle des déplacements à l’étranger, pointage, justification de domicile tous les 3 mois et interdiction de travailler dans certains domaines (santé, fonctionnaire, animation…).

Et toujours l’interdiction de communiquer, sauf pour 2 d’entre eux.

Sur les 7 condamné.es, 6 ont choisi de faire appel du rendu du procès, l’audience aura lieu en novembre 2025.

Au delà de la contestation de ce rendu pour les 6 inculpé.es, c’est aussi et surtout le choix de ne pas laisser s’ancrer cette décision comme une jurisprudence qui permettait à l’État de continuer de réprimer plus férocement encore nos luttes et modes de vie.

L’outil anti-terroriste, avec sa législation dite d’exception (qui l’est de moins en moins), reste un outil hyper utile pour l’état. Grâce à cette affaire, comme pour d’autres affaires précédentes, les moyens d’enquête déployés ont permis de faire un instantané de la géographie des relations au sein des groupes militants, anarchistes, anti-autoritaires. Peu importe la finalité, une culpabilité réelle ou non, d’un projet réel ou fantasmé, l’important pour la justice est de maintenir la peur, d’occuper les gens sur de l’antirep. Ainsi il lui est possible d’observer comment les groupes fonctionnent et d’affûter leurs outils de maintien de la paix, le tout grâce à des capacités de surveillance sans limite.

En attendant, l’épée de damoclès judiciaire reste menaçante au dessus de la tête des inculpé.es. On vous invite à aller jeter un oeil sur les blogs, qui contiennent l’historique de cette affaire, les actions mises en place, les comptes rendus du procès et les divers textes d’analyses publiés. On y mettra aussi la suite des évènements, stay tuned !

Nous encourageons toutes les personnes qui se sont retrouvées face à la justice à partager leurs expériences, via la rédaction de brochure ou autres. Parce que raconter comment la justice enquête nous apprend à mieux s’en sortir quand on se retrouve dans ses filets. Parce que réfléchir aux erreurs stratégiques de défense permettra à ce que d’autres puissent les éviter. Parce que discuter de nos expériences de procédures, de procès, de rapport aux avocat.es, de prison, de contrôle judiciaire, nous aide à mieux nous préparer à cette éventualité, pas comme une fatalité mais plutôt comme quelque chose qui peut arriver…

Se soutenir et s’aider dans ces situations nous rend plus fort.es ensemble et évite l’isolement face au rouleau compresseur de la justice.

Restons solidaires !

Les blogs des comités :
https://soutienauxinculpeesdu8decembre.noblogs.org/
https://soutien812.blackblogs.org/

Cagnotte en ligne :

https://www.helloasso.com/associations/l-asso-lulle-de-feu/collectes/cagnotte-de-soutien-aux-inculpe-es-du-8-decembre

Une analyse de l’enquête préliminaire dans l’ « Affaire du 8 Décembre », diligentée par le Parquet National Antiterroriste et menée par la DGSI.

En passant

Coucou! Le document que vous avez entre les mains n’est pas un résumé ni une analyse politique de l’opération antiterroriste du 8 décembre 2020.

Ce document décrit les faits et gestes des acteurs répressifs, que ce soit les flics ou les magistrats. Nous souhaitons rendre intelligible et publique leurs méthodes de travail pour apprendre à s’en protéger.

Ce document est incomplet. Il manque encore à l’analyse la suite de l’information judiciaire, les arrestations/perquisitions, la détention, les exploitations de scellés, les contrôles judiciaire, le procès, le sursis probatoire, le jugement, etc.

On parlera essentiellement de l’enquête préliminaire qui s’étend sur plus de 2 mois (du 7 février 2020 au 20 avril 2022), même si on va parfois évoquer des éléments de procédure de ce qui précède (du renseignement opéré par la DGSI) et de ce qui suit (l’ouverture d’une information judiciaire, le procès, etc.).

Nous évoquerons des aspects de procédure (qui fait quoi quand) mais surtout des détails de la mise en place des moyens de surveillance et de renseignement et ce qu’ils en obtiennent. On ne s’attardera pas sur ce que les camarades visées par l’enquête auraient fait ou pas fait. Cela relève de la Défense des inculpé·es.

Face à la répression, notre solidarité se doit d’être sans faille.

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Podcast les Pieds Sur Terre

En passant

Flot a passé dix-sept mois en prison à l’isolement total. Pendant cette période, excepté un parloir par semaine, il n’a pu ni voir ni parler à personne.

« Je suis seul en cellule. Très vite, je comprends qu’en fait, je vais être seul tout le temps »

A écouter ICI

Flot est militant anarchiste. Après la destruction d’une partie de la jungle de Calais où il aidait en 2016, il décide de rejoindre le Rojava, la partie syrienne du Kurdistan. « J’y vais pour aider la révolution. À l’époque, le principal ennemi, c’est Daesh. Au moment où je rejoins mon bataillon, la grosse bataille qu’il y a, c’est Raqqa. C’est des combats urbains très tendus. Il faut accepter le fait que tu peux mourir toutes les secondes, que tu es en accord avec ce que tu fais et qu’importe ce qui va arriver. »

Une fois la zone libérée, Flot rentre en France. Un jour, il se fait réveiller par des membres du GAO (le groupe d’appui opérationnel de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI)). « Ils m’arrêtent en m’accusant de terroriste. Après, directement Levallois-Perret, quatrième sous-sol de la DGSI. Le 8 décembre, on est neuf arrêtés. Je suis le seul à avoir été au Rojava. On fait 96 heures de garde à vue antiterroriste. On sera cinq à aller en prison. »

Flot est envoyé au centre pénitentiaire de Bois d’Arcy, en isolement carcéral. « Je rentre dans la cellule d’isolement. Elle fait à peu près douze mètres cinquante au carré. Il y a un lit fixé au sol, un genre de tablette fixée au mur, une armoire fixée au mur, un WC fixé au mur avec des petites parois, un lavabo fixé au mur et une télé fixée au-dessus de la porte. »

Peu à peu, Flot comprend que sa solitude va être constante. Commence alors une descente aux enfers.

  • Reportage : Antoine Guirimand
  • Réalisation : Emmanuel Geoffroy

Concert de soutien aux inculpé.es du 8.12 à la Parole Errante

En passant

🔥Concert de soutien aux inculpé. es du 8.12 🔥 

avec :
-Sonder Rage (HxC Punk-Paris)
-Irracible (Rap-Paris)
-Jeunesse Bousillée (Coutoentrelesdents) (Rap, antimonde)
-Nocif (Punk de classe-Paris et de partout)
-Breakout (HxC Punk-Paris)

Entrée Prix Libre
Bar à prix doux (bière et softs)
Miam sur place
La Parole Errante Demain 9 rue François Debergue, Montreuil
de 17h30 à 00h (pétante comme une désencerclante)
Merci de respecter le voisinage

Le 8 décembre 2020, dans divers lieux à travers toute la france, se déployait une vaste opération policière « antiterroriste ». 7 personnes – que nous réunissons sous la bannière « libertaires » dont les engagements politiques étaient divers- sont accusées d’association malfaiteur terroriste. Après de nombreux mois derrière les barreaux, des années de contrôle judiciaire strict et un procès qui finira en mascarade judiciaire en octobre 2023, la plupart des inculpé es font appel de la décision de justice qui les condamne pour terrorisme à de nouvelles peines ferme. Alors même qu’il a été reconnu qu’il n’y a pas de groupe, pas de projet, pas de cible, l’Etat les condamne pour « intentions supposées ». Ce sont bien leurs idées politiques qui ont été criminalisées ici.
Au delà de la contestation de ce rendu pour les 6 inculpé es, c’est aussi et surtout le choix de ne pas laisser s’ancrer cette décision comme une jurisprudence qui permettait à l’État de continuer de réprimer plus férocement encore nos luttes et modes de vie.
Alors crions notre solidarité avec les inculpé es du 8.12 !!

https://laparoleerrante.org
La Parole Errante Demain/ Lieu auto-organisé d’expérimentations politiques, sociales et culturelles 

14/06/2025 – Lisle-sur-Tarn (81)

En passant

Fête à luttes !
aux Compeyres, 640 chemin des compayres, Lisle sur tarn (81)

En soutien autours de l’affaire du 8/12 :
–> Présentation du livre « Anticiper le bruit sec des verrous » (Editions du Bout de la ville)
–> Forum de collectifs militants d’ici & d’ailleurs
–> Concerts et DJ Set (Throlz, Pediluve, Mixion, Dj’s Coralista, Dj’s Bisou biceps

Cantine & Bar

Parking et camping

Entrée libre

Cash only

[L’envolée] émission du 24/12/23 : Affaire du 8 décembre, le procès de « l’utragauche

En passant

On passe un enregistrement qui parle de l’affaire dite du 8 décembre dans laquelle 7 personnes seront jugées à Paris du 3 au 27 octobre 2023 pour « association de malfaiteurs terroristes ». Le 8 décembre 2020, 9 personnes étaient arrêtées un peu partout en France et passaient 96h en garde à vue. Plusieurs ont fait de la détention provisoire, notamment Libre Flot qui a été enfermé 16 mois à l’isolement et dont on peut retrouver les lettres dans les émissions et les journaux de l’Envolée. Le dossier monté par la DGSI sur la base d’écoutes fabrique un groupe rassemblé autour d’un présumé chef. Ils prétendent s’attaquer à « l’ultragauche » pour justifier la surveillance et la répression de groupes militants. Mais il vise aussi à criminaliser les personnes parties soutenir les Kurdes du Rojava face à Daech.

à écouter ici : https://lenvolee.net/2023/09/24/la-bagarre-de-sandra/